Comment je conceptualise la phyto/herboristerie ? 

Comment je conceptualise la phyto/herboristerie ? 

1) Distinction entre phytothérapie et herboristerie.
La phytothérapie c’est l’aspect scientifique, c’est l’utilisation de plantes 

sous forme de SIPF (Suspension Intégrale de Plantes Fraiches). Les SIPF sont stables dans leur composition tout ou long de l’année. MAIS ce sont des formulations onéreuses de l’ordre de 10 euros pour 10 jours de prise, voire moins en aigue. Dans mon optique la phytothérapie est plus proche de la médecine allopathique. 

L’herboristerie c’est l’aspect traditionnel de l’usage des plantes. Les infusions par exemple, mais aussi les teintures alcooliques de plantes fraiches, qui selon certains, ont des composants qui diffèrent selon le lieu et le moment de la récolte. Mais financièrement plus abordables et selon moi aussi efficace. La nature sait toujours trouver le chemin pour guérir, il y a toujours un peu de magie avec les plantes médicinales ! 

Dans certains accompagnements il m’arrive d’utiliser les 2. 

2) L’herboriste peut-il remplacer le médecin ?
Surtout pas, le savoir et les compétences du médecin sont 

inestimables.
Mais le médecin raisonne « en maladie » et non en prise en charge 

globale du patient. Si vous avez une angine, ou une cystite vous aurez des antibiotiques, si cela récidive vous aurez encore des antibiotiques, et encore. 

L’herboriste va étudier avec vous vos faiblesses immunitaires, votre mode de vie, bref ce qui fait que vous récidivez vos cystites ou vos angines. Et il traitera la cause et la la conséquence, c’est-à-dire qu’il traitera le terrain et traitera également l’angine (à condition qu’elle soit virale) ou la cystite avec des substituts végétaux d’antibiotiques. Contrairement au naturopathe qui travaille sur le terrain. 

Mais, et c’est la que ma formation et mon expérience d’infirmier entre en jeu; je ne vous laisserai jamais dépasser la limite d’action des plantes médicinales. Si votre situation s’aggrave je vous recommanderais une consultation médicale. 

3) L’herboriste peut-il remplacer le pharmacien ?
Selon moi, dans la majorité des cas, c’est un grand OUI.
Bien utilisées les plantes médicinales sont formidables sur les 

problèmes chroniques.
Jadis le médecin réaliser une prescription et le patient se rendait chez 

l’apothicaire ou l’herboriste.
Il ne faut pas oublié qu’au début des années 1900 le yaourt nature 

utilisé contre les diarrhées se vendait exclusivement en pharmacie, tout comme les pastilles Valda pour les maux de gorge, et bien d’autres choses. 

4) dernier point.
Au Quebec les herboristes reçoivent avant d’être diplômé une 

formation en anatomie et physiopathologie ensuite on leur donne le titre d’herboriste-thérapeute. Ce qui en réalité correspond à mon profil et représente mon guide dans les soins de phyto/herboristerie que je prodigue. 

Je suis "patient expert"

Patient expert, c'est le nouveau terme à la mode mais il n'est pas galvaudé.

    Beaucoup de personnes ayant une maladie sont devenus, grâce notamment à internet, des experts de leur problème (parfois mieux que leur médecin). D'ailleurs je m'en rends compte de plus en plus dans ma pratique d'infirmier.

 

    He bien je suis moi-même un patient expert. 

    Je suis migraineux d'aussi loin que remontent mes souvenirs. Mes migraines sont provoquées par une instabilité des vertèbres cervicales, c'est à dire je dois éviter les positions tête en l'air (comme le bac de lavage chez le coiffeur) ou les mouvements trop brutaux de mon cou, ou encore une position droite trop longtemps maintenue comme taper un long texte sur un clavier d'ordinateur, et plein de petites choses comme cela. Si je désobéis à ces règles j'ai rapidement une contracture musculaire qui après quelques heures déclenche une migraine.

     Si je vous raconte cela ce n'est pas pour me "faire plaindre" mais plutôt pour mettre en application un principe chez les herboristes : toujours essayer de tester ces remèdes sur soi avant de les proposer dans les accompagnements.

    Puisque j'ai une double lecture (infirmier et herboriste) de mon problème j'ai longuement travaillé sur des synergies et enfin après plusieurs années j'ai obtenu des résultats; cela fait plus de 3 mois que je n'ai pas été obligé de prendre un comprimé de Triptan (spécialité pharmaceutique à visée anti migraineuse et aux effets secondaires très lourds). Quand on pense que ces dernières années je pouvais avoir jusqu'à 4 migraines par semaine lors des périodes de fatigue ou de surcroit de travail.

 

    Mais revenons à la migraine en général, nous avons tous et toutes des déclencheurs ; stress, digestion, chocolat, menstruations etc... mais le résultat est le même, un phénomène vasculaire : à savoir les artères méningées qui se dilatent et le filet nerveux qui les entoure nous envoie des messages de douleurs qui vont souvent jusqu'à la nausée, l'envie d"être dans le noir et de ne pas parler avec les autres.

    J'ai découvert que la prise régulière de grande camomille (Tanacetum parthenium) couplée à la prise de magnésium et de curcuma (un des rare anti-inflammatoire naturel capable de passer la barrière hémato-encéphalique permettait de réduire la fréquence des crises et leur intensité.

    J'ai encore des migraines, mais de moins en moins, et un simple ibuprofène permet de les faire cesser.

    Depuis quelques semaines j'ai également conçu une solution en spray à vaporiser sur la langue pour lever une contracture des muscles de la nuque en moins d'une minute. Si je le fais dès les premiers symptômes je n'ai même pas besoins d'Ibuprofène.

    Je vivais avec mes migraines depuis plusieurs décennies et ne presque plus en avoir ou même ne plus avoir peur d'en avoir est un sentiment auquel je ne suis pas encore tout à fait habitué.De plus mon énergie a considérablement augmenté. Je souhaite à tous les migraineux de connaître cela.

    Comme je sais le handicap que représente ces migraines, je propose dans mes prestations un accompagnement spécial migraine tarifé à 30 euros.

 

    Pensez-y ce peut-être une opportunité d'aller mieux.

 

 

 

 

 

 

 

Information

Pourquoi consulter un herboriste ?

 

Consulter un herboriste ce n’est pas nécessairement pour une situation aiguë, ce peut -être comparable à une visite chez l’ostéopathe si vous ne souffrez pas d’un endroit précis mais d’une multitude de petits inconforts.

 

L’être humain est assez résilient, il accepte des inconforts qui aujourd’hui sont des gênes et qui demain seront des maladies.

 

Prenons l’exemple du sommeil perturbé;

  • en parler à son médecin c’est inutile il répondra par une prescription de somnifère et si vous lisez ces lignes c’est que vous n’êtes pas « médicament ».
  • En parler au pharmacien, il vous vendra un complément alimentaire pharmaceutique qui fonctionnera ou non, parce que le problème n’est pas uniquement votre sommeil.

 

Donc vous vous dites « ça va passer » sauf que les troubles du sommeil finissent par avoir un retentissement sur votre vie familiale, professionnelle, la conduite de véhicule, vous devenez « grincheux ».  Et à la longue le manque de sommeil peut vous mettre sur la voie de maladies neurologiques dégénératives, ou de troubles cardiocirculatoires, ou de troubles métaboliques comme le diabète.

 

Ce qui vaut pour le sommeil vaut pour la digestion, l’immunité en baisse, les petits troubles de la mémoire après 60 ans et bien d’autres petits inconforts.

 

C’est pour cela que la première séance d’un accompagnement en phytothérapie peut durer plus de 45 minutes.

 

Se sentir en parfaite harmonie avec soi-même, en pleine forme est sans égal.